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Contexte de l’étude

Le Forum mondial de l’éducation qui a eu lieu à Dakar en avril 2000 a confirmé, sous la forme de six grands objectifs, la nécessité d’offrir une Education de base pour tous. Cent quatre vingt pays se sont engagés à relever ce défi qui en terme quantitatif, correspond à 115 millions d’enfants non scolarisés en 2002 dont 42.5 millions sont en Afrique subsaharienne avec deux fois plus de filles que de garçons non-scolarisés.

Le défi à relever se pose en terme quantitatif mais aussi en terme qualitatif car dans de nombreuses écoles, surtout dans les pays pauvres, la qualité de l’éducation est si faible que les élèves n’acquièrent pas à bout de quelques années de scolarité, le minimum de compétences de base qui est de savoir lire, écrire et compter. Par conséquent, si nous n’accordons pas suffisamment d’attention a l’amélioration de la qualité de l’éducation, le mouvement en faveur de l’Education de base pour tous risque d’être un énorme gâchis. Gâchis car des ressources importantes seront investies sans que cela se reflète dans les résultats des apprentissages et gâchis car des enfants, de futurs adultes, risquent d’être analphabètes malgré leur scolarisation.

La poursuite de l’objectif d’une éducation pour tous d’ici 2015 implique donc de porter un regain d'attention à la qualité de l'éducation en Afrique.
C'est dans ce contexte que le comité directeur de l’ADEA a mis en place un groupe ad hoc chargé de mener une étude intitulée « le défi de l’apprentissage : améliorer la qualité de l’éducation de base en Afrique subsaharienne » afin de soutenir les efforts des pays africains engagés à relever le défi d’une éducation de base pour tous.

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Objectifs

Le but de cet exercice est de mobiliser efficacement l’attention et les efforts des pays africains et de leurs partenaires sur les défis posés à l’amélioration de la qualité dans le processus de l’Education Pour tous. Autrement dit, les ambitions de l’exercice et le processus qui l’accompagne, sont : (i) de mener une réflexion élargie sur les politiques, les stratégies et les pratiques pertinentes mises en place pour améliorer la qualité de l’éducation de base en tenant compte des contextes spécifiques dans lesquels elles inscrivent (ii) de favoriser l’émergence de visions politiques enrichies et d’engagements renforcés (iii) d’implanter une culture de la qualité chez les acteurs de l’éducation.

Les deux axes principaux de cet exercice reposent sur l’analyse des expériences nationales et sur une revue de la littérature africaine. Cette première approche centrée sur les expériences et les connaissances endogènes privilégie délibérément la recherche de solutions africaines aux problèmes africains et l’inter apprentissage.

Les études de cas nationales sont un élément clés du processus car elles doivent permettre de poser les bases du cadre d’appui à la décision et à l’identification des options stratégiques en terme d’amélioration de la qualité de l’éducation.

Ces études de cas portent sur au moins l’un de ces quatre thèmes centraux :

  • La rénovation pédagogique et la formation des enseignants

  • Décentralisation / déconcentration et systèmes éducatifs alternatifs

  • Généralisation et pérennisation des réformes

  • Pertinence de l’éducation : Adaptation des curriculums et utilisation des langues africaines.

Il est prévu que la Biennale de l’ADEA de décembre 2003 s’organise autour du thème et des produits de cet exercice. Ce sera un moment fort de réflexion collégiale où les aspects techniques et scientifiques, les dimensions politiques et sociales, les problèmes de coûts et de financement, les modalités d’ingénierie et de mise en œuvre, etc. vont faire l’objet d’échanges intensifs entre les ministres, les représentants d’agences, les professionnels de l’éducation et les acteurs de la société civile.

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La méthodologie de l’étude

La méthodologie mise en œuvre pour la réalisation de cette étude s’appuie sur l’approche praxique, chère à l’ADEA, que l’on retrouve dans toutes ses actions et dont le leitmotiv est "apprendre par l'action, apprendre de l'action pour développer et améliorer l'action". Elle est basée sur une approche participative qui engage, avant tout, les pays concernés à échanger leurs expériences et à partager leurs connaissances pour développer une vision élargie, un ancrage culturel et des capacités institutionnelles et techniques d’amélioration constante de la qualité de l’éducation.

La réalisation de cet exercice sur la qualité de l’éducation se fait à plusieurs niveaux :

  1. Les pays qui participent à l’exercice ont mis en place des équipes nationales qui sont chargées de réaliser une étude de cas avant le 15 mai 2003.
  2. Pour chaque thème, un ou deux spécialistes de l’éducation (appelés coordinateurs thématiques) vont apporter un appui technique aux équipes nationales et rédiger une synthèse thématique qui doit mettre en perspective les leçons apprises dans les études de cas, par rapport aux connaissances internationales.
  3. Les documents de base. Une trentaine de documents de base ont été identifiés. Tous les sujets sont liés au thème de la qualité de l’éducation. Ces documents vont être rédigés par les coordinateurs thématiques, les groupes de travail de l’ADEA, des agences bilatérales et multilatérales et des spécialistes de l’éducation vont également contribuer à la rédaction de ces documents de base.
  4. Les réseaux de chercheurs africains, le ROCARE et ERNESA, sont impliqués dans cet exercice pour rechercher la littérature africaine existante sur la qualité de l’éducation.
  5. Au final, un document de discussion sera rédigé sur la base de l’ensemble de ces travaux et présenté à la biennale

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